Samedi 11 décembre, la grisaille et le froid ont envahi les rues de Paris. Ca se bouscule dans le métro pour la course aux cadeaux de Noël. Qu'importe, Off The Cover a rendez-vous avec Jean-Michel Basquiat au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris. La file d'attente? Que nenni, des billets coupe-file nous avons !
C'est la première fois qu'à Paris une grande exposition est consacrée à Jean-Michel Basquiat (1960-1988), qui fut le héros de l’underground, le symbole de la contre-culture empreint d’une totale liberté de penser.
C'est la première fois qu'à Paris une grande exposition est consacrée à Jean-Michel Basquiat (1960-1988), qui fut le héros de l’underground, le symbole de la contre-culture empreint d’une totale liberté de penser.
L’artiste offre une œuvre considérable habitée par la mort, le racisme et sa propre destinée. Basquiat nous livre à l’âge de 27 ans une œuvre d’environ mille peintures et deux mille dessins. Son œuvre fulgurante s’étend de 1977 où il commence à signer ses graffitis dans la rue à New-York sous le nom de SAMO avec le peintre Al Diaz à 1988, année de sa mort prématurée à la suite d’une overdose.
Basquiat fait ses premiers pas dans l’art en inscrivant sur les murs de New York des messages poétiques, philosophiques et satiriques. C’est à 20 ans que sa carrière explose réellement. On découvre alors une peinture originale et puissante aux couleurs franches, au geste énergique. Son style à la fois cru, enfantin et naïf s’est exprimé sur une multitude de supports où l’on retrouve des figures grotesques, des corps effrayants, des totems, des sigles, le tout dans l’esprit de la culture de la rue et de ses origines haïtienne et portoricaine.
Basquiat fait ses premiers pas dans l’art en inscrivant sur les murs de New York des messages poétiques, philosophiques et satiriques. C’est à 20 ans que sa carrière explose réellement. On découvre alors une peinture originale et puissante aux couleurs franches, au geste énergique. Son style à la fois cru, enfantin et naïf s’est exprimé sur une multitude de supports où l’on retrouve des figures grotesques, des corps effrayants, des totems, des sigles, le tout dans l’esprit de la culture de la rue et de ses origines haïtienne et portoricaine.
Basquiat mixe la culture de l'art occidental à l'art "primitif" africain. Son travail est par ailleurs constellé de mots mystérieux qui font de ses tableaux de véritables énigmes. La répétition presque frénétique de certains mots met en lumière leur musicalité et l'effet de rythme qu'ils donnent aux peintures. Basquiat disait d’ailleurs que sa peinture était "du jazz sur toile".
Références à l'Afrique et à la culture afro-américaine (boxe, jazz, blues), Basquiat agrémente par ailleurs ses œuvres d'allusions à l'histoire afro-américaine comme l'esclavage. Il était sensible à ces moments d'histoire et à la spiritualité qui s'en dégage.
La rétrospective que propose le musée d’Art moderne est remarquable. En une centaine de pièces, elle permet de comprendre comment Basquiat est passé de la rue à l’atelier, du mur à la toile sans faire de hiérarchie entre le dessin, l’écriture, le collage et la peinture. On est comme happé par l'énergie qui se dégage de son oeuvre. Le parcours de l’exposition retrace les onze années du « Radiant Child » de New-York qui a produit une des œuvres les plus riches du vingtième siècle. Son itinéraire parcourt les années 80 dans une brutalité innocente et spontanée, qui se distingue dans l’utilisation complexe des techniques, papier, collage, toile, découpages, grattage, peinture, écriture, craie, planches de bois et empreintes.
Basquiat a une dimension universelle. 22 ans après sa mort, c’est toute une génération qui se reconnaît aujourd’hui dans son œuvre, sa révolte et sa soif de liberté !
Basquiat a une dimension universelle. 22 ans après sa mort, c’est toute une génération qui se reconnaît aujourd’hui dans son œuvre, sa révolte et sa soif de liberté !
signes cabalistiques ? Tu as donc réussi à déchiffrer ses signes et écritures étranges !
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